La vérité sur la série Good doctor

La vérité sur la série Good doctor

Le jeune Shaun Murphy de la série impressionne les téléspectateurs que nombreux sont ceux qui se demandent si cette série n’était pas l’adaptation de faits réels. Shaun, un jeune atteint de l’autisme et du trouble du Savant. La question mérite donc une réponse pour le plaisir des téléspectateurs et pour éclaircir ce doute.

La vérité sur Good doctor

Pour écourter le suspens, la réponse est non. En effet, le personnage de Shaun Murphy n’existe pas et n’a jamais existé. A titre de rappel, il s’agit d’un jeune garçon atteint du trouve du Savant et qui est un jeune interne chirurgien aux mains magiques. De plus, le jeune Murphy a une mémoire incroyable et une grande capacité d’analyse.

Cependant, le jeune chirurgien a du mal à communiquer avec ses collègues et ses patients. On l’aura donc compris, tout est de la fiction. Le personnage n’est pas réel bien que son rôle soit bien interprété par l’acteur Freddie Highmore. En fait, il s’agit de l’adaptation d’une série japonaise qui a vu le jour en 2013. On peut dire que la série connaît du succès auprès du public.

Beaucoup de recherches

On doit avouer que le personnage du jeune autiste est bien incarné. En effet, pour cela, l’acteur Freddie Highmore s’est entretenu avec plusieurs personnes atteintes du trouble dans la vraie vie afin de vraiment comprendre leur comportement. Il en est de même pour le showrunner. C’est pour cette raison que le trouble est bien interprété.

De plus, un autre fait réel dans cette série, c’est l’acteur Richard Schiff. Ce dernier incarne le président de l’hôpital et mentor de Shaun Murphy. Dans la vraie vie, c’est un père d’un jeune atteint de l’autisme et du trouble du savant. C’est en quelque sorte pour cette raison qu’il a obtenu le rôle dans cette série. Autrement dit, il comprend réellement comment un jeune atteint de ce trouble se comporte et réagit.

Toute somme, si Good doctor n’est pas inspiré d’histoire vraie, son récit en est un. Effectivement, il s’agit de récit de vie réel sur l’autisme et le trouble du savant. La série en est à sa troisième saison.

Nouvelles perspectives et responsabilités médiatiques

Au-delà du divertissement, la représentation de personnages avec des profils cognitifs atypiques ouvre un espace public de réflexion sur la neurodiversité, l’inclusion sociale et la sensibilisation. Les fictions ont le pouvoir d’informer, mais aussi de simplifier des réalités cliniques complexes : elles peuvent amplifier l’idée d’une « capacité extraordinaire » au détriment de la compréhension des enjeux quotidiens comme la sensibilité sensorielle, le besoin d’adaptations environnementales, ou les parcours de diagnostic et d’intervention précoce. Pour limiter la stigmatisation, il est utile que les créateurs intègrent des consultations interdisciplinaires (pratiques cliniques, pédagogie spécialisée, et retours d’expérience des personnes concernées) et qu’ils évitent les clichés qui réduisent la diversité des profils à un seul archétype. Les termes liés à la réhabilitation, à la thérapie comportementale et aux stratégies d’apprentissage méritent une présentation nuancée afin d’encourager une approche fondée sur l’empowerment et le respect des capacités cognitives variées.

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Pour le spectateur, adopter une posture critique est essentiel : compléter la fiction par des ressources professionnelles, éviter l’autodiagnostic et favoriser le dialogue inclusif dans son entourage sont des gestes concrets. Soutenir des politiques d’accessibilité, promouvoir des pratiques éducatives adaptées et valoriser les initiatives locales contribuent à transformer la visibilité en progrès réel. Pour approfondir le sujet et suivre l’actualité des séries sans se contenter de la fiction, consultez également la page Épisode Série qui propose des analyses et ressources complémentaires.