La fameuse série espagnole la casa de papel
La fameuse série espagnole la casa de papel
Un professeur mystérieux et des braqueurs en tenue et masque rouges, la casa de papel est une série qui connaît un succès auprès des téléspectateurs. Après les 4 saisons, la 5ème est sortie vers la fin de l’année 2020. Une saison tant attendue par les fans et une saison qui serait la dernière en ce qui concerne cette histoire de braquage.
La saison 5
La saison 5 de la casa de papel est marquée par la vengeance du professeur suite à la mort de Nairobi dans la saison 4. D’ailleurs, lors de son interview, le créateur de la série Alex Pina a affirmé que la saison est la saison la plus épique de toutes celles qui sont tournées et sorties. En effet, il y a des stratégies intellectuelles et divertissantes pour cette fameuse vengeance.
Par ailleurs, on remarque l’entrée de nouveaux personnages pour le casting. Cependant, toujours le créateur Alex Pina laisse entendre que la saison 5 serait la dernière saison de la série. Toutes les questions auront toutes des réponses et l’intrigue particulièrement sur l’histoire de Berlin sera enfin dévoilée.
Comprendre le succès de la série
Le succès de la série la casa de papel repose sur trois principaux piliers. D’abord les personnages auxquels on peut bien s’identifier. Par exemple la grande intelligence du professeur ou bien la sensibilité de Henliski ou encore le manque de culture de Denver. Tous des personnages au fort charisme qui donnent bien de la vie à la série.
Ensuite, il y a les émotions en montagne russe pendant les épisodes. En effet, on ressent bien les émotions comme la tension pendant les braquages ainsi que le stress. On s’amuse bien aussi avec les blagues et les moments de fou rire quand les personnages sont en soirée un peu arrosée tout en dansant. Sans oublier les larmes. Toute une émotion qui donne encore plus envie de connaître la suite de l’histoire.
Enfin, il faut avouer que les scénarios et le fond de l’histoire sont bien réussis. Rien de révolutionnaire, mais qu’on a su la mettre en valeur. Il en est de même pour les musiques soigneusement choisies pour accentuer chaque émotion.
Esthétique, structure et résonances thématiques
Au-delà des braquages et des rebondissements, la série se distingue par une attention marquée à la mise en scène et au travail formel : le arc narratif est construit avec des retours en arrière, des ellipses calculées et des choix de focalisation qui sculptent l’empathie du spectateur. Le montage joue un rôle clé pour maintenir un tempo soutenu et créer des ruptures de rythme qui amplifient la tension dramatique. L’utilisation ponctuelle de plans-séquence, d’une palette chromatique identifiable et d’une direction artistique soignée délivre une iconographie forte, où chaque masque, corridor ou plan rapproché devient un signe chargé de sens. Ces stratégies filmiques participent à une économie du récit qui privilégie la densité thématique plutôt que l’exposition explicite.
Sur le plan des idées, la série investit des territoires comme le réalisme social, la subversion des codes, et la morale ambiguë sans nécessairement les nommer directement : cela ouvre des pistes d’analyse autour du symbolisme et de la résonance politique du récit. Ces choix esthétiques favorisent également une immersion durable, en transformant des séquences apparemment anecdotiques en éléments constitutifs d’une tension narrative plus large. Pour les lecteurs qui souhaitent approfondir l’analyse de ces procédés — montage, direction artistique, construction des personnages secondaires et mécanismes de suspense — des ressources dédiées proposent des décryptages et des critiques détaillés. Pour en savoir plus, consultez Le Mag Cinéma, Séries, Tv & Co, qui propose des articles analytiques sur la forme sérielle et ses enjeux symboliques.
